SUPAP-FSU : Madame Hidalgo la maire de l'inégalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ?

À la Ville 56 % des effectifs des personnels sont des femmes. Elles sont majoritairement présentes dans des professions et filières non reconnues à la hauteur de leur qualification et de leur utilité sociale (médico-social, animation, petite enfance, nettoyage, culture, services administratifs…). Une grande partie est en catégorie C avec de bas salaires, des congés maternités non remplacés, des primes au rabais souvent liées au présentéisme alors que sont les femmes qui s’arrêtent davantage pour s’occuper d’enfants malades… 80 % de nos collègues précaires (vacataires, CDD, temps incomplets) sont des agentes. À cela s’ajoute une terrible sous-évaluation de la pénibilité des secteurs à prédominance féminine.

Le plan pour l’égalité de la Ville n’est pas à la hauteur
La Maire doit s’engager budgétairement pour le rattrapage des inégalités salariales et la déprécarisation. Alors qu’elle a supprimé la journée « mère » de famille, elle peut promouvoir une journée des parentalités et des tâches familiales partagées. Alors que la ville refuse toujours une nouvelle sujétion sur le travail sur écran et a supprimé les sujétions spécifiques des téléconseiller.e.s du 3975 (80 % de femmes), elle doit mieux reconnaître la pénibilité du travail liée aux charges mentales et émotionnelles en diminuant le temps de travail. Alors que le secteur social et les agent.e.s auprès des enfants sont en première ligne avec le COVID, de nouvelles sujétions et des emplois statutaires doivent être une priorité. La maire pourrait enfin accepter notre plan de prévention des violences sexistes et sexuelles présenté en CHSCT central.

Pour toutes ces raisons, le SUPAP-FSU participera à la grève du 8 mars pour l’égalité à la Ville de Paris et partout ailleurs et pour la défense des droits des femmes.
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