Elle se manifeste de manière différente d’un individu à l’autre. Certains s’en tirent avec aucun symptôme, d’autres seront malades pendant plusieurs mois.
Face à cette maladie, nous aurions pu en attendre une égalité de traitement des salariés de la Ville. Il y a la théorie et les protocoles mais les réalités de terrain ne sont pas toujours compatibles !
La Ville applique la doctrine du gouvernement : vivre avec le virus... en clair les services publics doivent rester ouverts coûte que coûte.
Après quelques mois d’expérience de télétravail, les désillusions apparaissent : la solitude à la maison, la suractivité non maîtrisée, la surveillance numérique, la mauvaise installation qui entraîne des douleurs au dos, aux poignets.
Qui peut avoir des illusions sur la nature des choix de la Ville ? Entre son souci de faire des économies pour boucher les trous ouverts par la pandémie, la mise en place d’une police municipale ; sans parler des Jeux olympiques non financés…
Chacun d’entre nous doit constater les dégradations de ses conditions de travail, le manque d’effectif, la faiblesse de sa fiche de paie, l’instauration du salaire au mérite, les pressions à tous les niveaux de la hiérarchie.