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CGT

Retraite : une autre réforme est possible Retraite par points, c’est NON !

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Le régime à points préconisé par le gouvernement fera baisser les pensions. Pourtant financer un régime solidaire de retraite par répartition est possible. À condition d’appuyer sur les bons leviers.
Pourtant, un autre type de réforme est possible pour améliorer le niveau des pensions de tous les travailleurs et revenir à un âge de départ légal à 60 ans.
La CGT s’oppose à la mise en place d’un régime à points qui ferait baisser les pensions de 10 à 30 %, et propose une amélioration significative des retraites de tous les régimes à hauteur de 120 milliards d’euros d’ici 2050.

Un projet sexiste parce qu’il pénalise particulièrement les femmes : la prise en compte de toute la carrière au lieu des 25 dernières années et des 6 derniers mois dans le public, c’est une baisse pour les pensions et particulièrement celles des femmes. 40 % des femmes partent avec une carrière incomplète ; ce sont elles qui s’arrêtent ou limitent leur activité pour élever les enfants.

De plus en plus de Français (66 % soutiennent la mobilisation) portent un jugement critique sur le projet gouvernemental et soutiennent la mobilisation :à quel âge vais-je pouvoir partir en retraite, que va représenter ma pension de fin de carrière, et comment va-t-elle évoluer ?
Pour la CGT, la retraite par répartition à prestations définies doit répondre parfaitement à ces objectifs. Où les trouver ? En jouant sur les différents curseurs, tout en maintenant un droit à un départ anticipé à taux plein pour les métiers les plus pénibles.
Il faudra tout d’abord modifier la répartition des richesses. En instituant l’égalité salariale hommes/femmes, en augmentant les salaires et en assurant des emplois stables et qualifiés jusqu’à l’âge de la retraite. Contrairement à ce qui se passe actuellement, où plus d’un travailleur sur deux est privé d’emploi à partir de 55 ans.

Il faudra aussi supprimer les exonérations de cotisations sociales mises en place par les lois de financement de la Sécurité sociale 2018 et 2019 et soumettre à cotisation sociale tous les éléments de rémunération.
Au programme également : la mise en place d’un malus sur les emplois précaires, la modernisation de la fiscalité du capital en créant une contribution sociale sur les revenus financiers distribués par les entreprises et la lutte contre l’évasion fiscale.

D’autres choix sont possibles ! Ensemble, nous pouvons peser sur ceux du gouvernement ! Inscrivons-nous toutes et tous dans cette lutte historique pour notre avenir et celui des générations futures. Le 6 février 2020, mobilisons-nous par la grève !