POUR RESTAURER L’ATTRACTIVITÉ ET AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE AU TRAVAIL COMMENÇONS PAR LES SOLUTIONS LES PLUS SIMPLES
À la Ville de Paris le problème prioritaire pour la CFDT ce sont les « vacances de postes ». Il
y a les moyennes, mais il y a aussi les réalités de terrain : trois agents sur dix-sept au sein d’une brigade aux Canaux, la moitié de l’effectif d’adjoints techniques dans un atelier d’architecture. Pire la Ville qui a créé de nouvelles places de crèches est contrainte de fermer des sections, voire des établissements faute de pouvoir encadrer des enfants de zéro à trois ans.
S’il existait une solution simple la Ville, comme les autres communes ou départements, les aurait déjà mis en œuvre. Néanmoins pour la CFDT, il convient d’identifier les points de blocage, de se donner des priorités. Tout agent recruté avec un cycle de travail atypique, par exemple terminant à minuit, doit se voir proposer un logement, sauf s’il habite Paris ou la petite couronne. De même l’ASPP améliore constamment son offre de service mais quatre agents sur cinq ne bénéficient pas des prestations des restaurants administratifs. La Ville doit proposer, comme d’autres collectivités le proposent, le chèque restaurant. Sans compter qu’au-delà du périphérique, le centre technique est sou- vent basé à côté du restaurant administratif ce qui permet aux ouvriers de déjeuner dans les restaurants administratifs.
Commençons par les solutions les plus simples pour restaurer l’attractivité et amé- liorer les conditions de vie au travail de l’en- semble de nos collègues.
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