En juin la Ville a imposé un accord-cadre sur le télétravail alors que des négociations étaient en cours dans la fonction publique et qu’une étude était en projet concernant l’impact de celui-ci sur les agent.e.s de la Ville. Le SUPAP-FSU a voté contre cet accord désormais soumis au Conseil de Paris.
Nous avions dénoncé le faible montant accordé (10 euros par mois) aux collègues (l’accord national prévoit désormais 2,5 euros par jour télétravaillé) et un cadre insuffisamment protecteur.
Depuis des études attestent d’une demande forte de télétravail qui est souvent la conséquence de la dégradation des conditions de travail en présentiel (open-space et flex office (pas de bureau de travail attitré)) et de collègues qui trouvent au domicile un lieu plus apaisé.
Mais le gain de souplesse sur leurs horaires et le sentiment d’être moins sous pression extérieure se traduit souvent par… une augmentation du temps et de la charge de travail, dans un environnement où la frontière entre espace professionnel et espace privé est abolie. Si le droit à la déconnexion est rappelé aucun moyen réel n’est donné pour éviter les dépassements horaires ou garantir les temps de repos (outils numériques bloqués).
Les études attestent aussi d’un lien parfois rompu avec les collègues, de la disparition des temps informels mettant à mal le collectif de travail ou de difficultés pour les encadrants de détecter une situation de mal-être ou de burn-out. L’absence de matériel ergonomique fourni, renvoyé au budget de chacun.e, est facteur de TMS ou de migraines oculaires.
Le SUPAP-FSU continuera à se battre pour une meilleure protection des collègues en télétravail comme de l’ensemble des personnels.
SUPAP-FSU
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