Avoir travaillé en régie m’a permis d’apprendre beaucoup dans le bâtiment. Et je connais bien les équipes du 18e.
Vitres cassées, porte d’entrée défaillante, réfectoire inondé par la pluie… Les problèmes dans les équipements de proximité sont quotidiens et doivent être traités en urgence. Car il n’est pas possible de les laisser traîner pour des questions de confort mais aussi de sécurité, telle une porte d’entrée d’une école qui ne fonctionne pas correctement. Cependant, les établissements ont tendance à appeler quelle que soit la problématique. J’actionne alors une intervention ou je renvoie le cas échéant vers le bon interlocuteur. Avant toute chose, je me rends sur place pour déterminer ce qu’il faut faire, puis j’établis le devis avec chaque entreprise, le montage de l’opération et son financement. L’ensemble des informations est intégré dans un logiciel qui me permet d’émettre un ordre de service et de commander les travaux. Je fais intervenir des entreprises en marché, parfois plusieurs pour un seul problème, que je dois coordonner dans un laps de temps réduit. À côté, je m’occupe du suivi de chantier de quelques petites opérations programmées, comme lorsqu’il s’agit de refaire un bureau de direction ou de repeindre les salles de classe d’une école.
Résoudre les problèmes
C’est un métier varié où chaque jour est rythmé par les problèmes à régler et les rebondissements. J’aimerais davantage aller sur le terrain, même si j’y vais pour suivre les travaux, mais je consacre beaucoup de temps pour préparer les opérations. Il existe une sorte de stress inhérent à la conduite d’opération, avec des plannings impératifs. Il faut mettre la pression aux entreprises avec habilité. C’est parfois pesant et il est important de prendre du recul. Mais j’aime mon métier car je ne m’ennuie jamais. À chaque fois, je dois résoudre un nouveau problème. Cela implique d’être polyvalent, réactif, autonome et bon communicant pour que ça se passe bien, mais aussi courageux. Avoir travaillé en régie m’a permis d’apprendre beaucoup dans le bâtiment. Et je connais bien les équipes du 18e. Je sais aussi où se trouvent les choses, comme les vannes d’arrêt dans un équipement. Cela permet de gagner du temps.