Une brique du budget d’investissement
« Le BP ne représente plus 5 % du budget de la Ville mais s’intègre dans un dispositif plus global dans lequel 25 % des investissements de la Ville associeront directement les Parisiens. »
Moins de projets lauréats
« Le retour d’expérience mené avec les services a fait ressortir que le BP induisait une charge de travail supplémentaire, parfois jugée trop importante, et que les projets pouvaient avoir une incidence sur les opérations déjà programmées. Résultat, un nombre de projets est désormais fixé à l’avance : 2 à 5 projets par arrondissement, en fonction de leur taille démographique et du nombre de quartiers populaires présents, et 2 projets pour Paris. Il y aura donc 62 projets lauréats au total, contre 190 à 200 les années précédentes. Cela doit permettre aux services de mieux planifier leur charge de travail et de concrétiser les projets plus rapidement, en réponse à une forte attente des habitants. »
Pas de gros aménagements
« Les critères de recevabilité restent les mêmes, à savoir des projets qui visent l’intérêt général, relèvent de nos compétences, avec un coût maximum désormais fixé à 2 millions d’euros pour les projets d’arrondissement. Les opérations d’aménagements lourds, comme la piétonnisation d’une rue, la réalisation de pistes cyclables ou l’aménagement d’une place, ne seront plus recevables afin de favoriser la coordination des chantiers et la cohérence de programmes d’aménagements plus globaux. Ces projets qui relèvent de l’espace public pourront être mis en débat dans la démarche « Embellir son quartier » ou s’inscriront dans des investissements de mandature. »
La dimension territoriale
« La mairie d’arrondissement devient cheffe de file avec les directeurs et directrices de la vie associative et citoyenne et les équipes de développement local, le cas échéant, comme co-pilotes. »
Un dialogue d’acceptabilité
« La période entre le dépôt de projet et le vote se veut aussi plus participative. Les mairies pourront ainsi rencontrer les porteurs de projets dans le cadre d’un dialogue d’acceptabilité si elles ne comprennent pas le projet, veulent en préciser l’intention ou ont un doute sur l’opportunité de la réalisation. Elles pourront les rencontrer avec les conseils de quartier ou une autre instance de démocratie locale pour réécrire ensemble le projet, le préciser avec notamment des marches exploratoires ou le reporter d’une année si elles considèrent qu’un temps de réflexion est nécessaire, en mettant en place un accompagnement visant à construire le projet, et en accord avec son déposant. L’objectif est d’éviter que des projets pas assez précis ne soient votés, car cela rend leur mise en œuvre complexe et peut susciter des réticences dans les quartiers concernés. Cette modalité d’analyse participative des projets vient en complément des ateliers de co-construction qui permettent de fusionner les projets sur une même thématique ou une même localisation. Cette étape se fera entre le 29 mars et le 7 mai 2021. »
Un vote repensé
« Les services continueront à étudier leur faisabilité avant que les projets soient proposés à une commission par arrondissement et une autre pour Paris. Quant au vote en septembre, il se déroulera selon de nouvelles modalités définies avec la DSIN pour sécuriser le scrutin afin d’éviter des votes multiples. Les habitants pourront également donner leur avis en indiquant sur le bulletin une appréciation qualitative sur les projets soumis au vote. Cela permettra d’établir leur classement. »
Le calendrier
« Les projets lauréats seront intégrés dans le vote du budget de la Ville en décembre prochain pour un début de mise en œuvre dès janvier 2022. »
Plus de 2 600 projets ont déjà été réalisés grâce à l’implication des mairies et des services. Retour en images sur les derniers projets.