« Je suis formateur à la Ville depuis 15 ans et j’ai toujours enseigné en présentiel. Pendant le premier confinement en mars dernier, j’ai dû m’adapter pour poursuivre les formations juridiques dont je suis en charge. Il était important pour moi de maintenir le lien avec mes collègues et je me suis porté volontaire pour leur proposer des formations en classes virtuelles. Depuis la rentrée, d’autres formateurs ont été équipés.
Pour ces sessions, je propose des créneaux de 2 heures à la place des séances traditionnelles de 6 heures. Une semaine avant la formation, j’envoie le fascicule aux participants, ce qui les oblige à travailler en amont le contenu des formations. Je revoie les stagiaires deux semaines après la première séance pour leur laisser le temps de bien assimiler le contenu qui, à première vue, peut sembler un peu aride (ça reste du Droit !). La formation en ligne oblige les participants à être actifs et favorise les collègues vraiment motivés. En revanche, la visio limite l’aspect relationnel car je suis derrière un écran et, comme j’ai moins de temps en session, je vais à l’essentiel. Quand cela sera possible, je ferai une séance en présentiel pour de nouveau partager des éléments extra juridiques et créer du lien entre collègues, ce qui est important dans un collectif de travail.
Le sens de l’histoire est d’aller vers des formations mixtes (mi-présentielles/mi-distancielles) qui permettent de réunir les stagiaires mais aussi de répondre aux impératifs de chacun en évitant des déplacements fastidieux. Je note d’ailleurs que les conférences en ligne destinées aux cadres, qui ont été multipliées ces derniers mois, rencontrent un grand succès sur les écrans ! »
Dossier
Julien Wolikow
« La formation en ligne oblige les participants à être proactifs »
Depuis la rentrée, des classes virtuelles sont expérimentées. Rencontre avec Julien Wolikow, un des formateurs pionniers à la Ville.