Avec nos collègues de la fonction publique, nous subissons, depuis plus de 10 ans déjà, le gel du point d’indice, ce qui se traduit, pour ceux qui ne peuvent être promus, par une perte significative du pouvoir d’achat. Certes, la Ville a compensé pour certains corps par le régime indemnitaire qui, rappelons-le, compte peu dans le calcul des retraites.
Cette absence de gestion prévisionnelle de la part de l’État finit par se voir. La Ville de Paris est dans l’obligation de relever l’indice minimum de traitement de certains agents afin d’éviter qu’ils ne soient rémunérés en dessous du seuil du Smic (énième revalorisation de la catégorie C actée par l’État, impactant surtout les Collectivités locales dont la catégorie C représente 75 % des effectifs).
Mais, note positive de cette fin d’année, la Ville a, au dernier CSAP, mis en œuvre les « mesures du Ségur de la Santé », effet de la crise sanitaire traversée par ces personnels en 1re ligne. Ce sont donc nos collègues cadres de santé, infirmier(e)s, personnels paramédicaux et médico-techniques qui vont bénéficier d’un déroulement de carrière amélioré et, pour les auxiliaires de puériculture et aides-soignant(e)s, d’un passage en cat. B.
Malgré l’imbroglio juridique, l’augmentation du temps de travail n’est pas inéluctable, n’en déplaise au Préfet ! C’est, comme pour les personnels de santé, par la mobilisation de chacun(e) que se conquiert le progrès social !
UCP
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