« Nous avons organisé des tests dans les Ehpad dès avril, puis dans plusieurs structures, comme les foyers d’hébergement. Pour coordonner le dépistage, les équipes se sont mises en lien avec les responsables des structures, leurs labos, les médecins des centres de santé et les personnels soignants. Le rythme était intense car toutes les missions, souvent difficiles, se sont enchaînées. Il a aussi fallu faire le lien pour établir un protocole après les résultats. Mettre en place les premiers laboratoires itinérants fin mai a été une autre prouesse logistique car ce n’est pas notre cœur de métier. Nous avons dû mobiliser les équipes, qui avaient déjà été sur-sollicitées, pour répondre à un réel besoin du public. À la rentrée, nous sommes intervenus pour l’installation de laboratoires, d’abord dans tout Paris, puis à quelques endroits stratégiques dont le parvis de l’Hôtel de Ville. Nous avons également multiplié les dispositifs hors les murs, comme nous l’avions fait pendant le confinement, notamment avec l’arrivée des tests antigéniques. »
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Anne-Lise Polack, coordinatrice territoriale de santé (DASES)
Anne-Lise Polack, coordinatrice territoriale de santé (DASES)