Rencontre

Mirabelle Hernandez

Médiatrice à l’Académie du Climat

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Elle accompagne les jeunes et leur donne les moyens de comprendre et de se mobiliser sur les défis climatiques afin d’agir efficacement pour construire le monde de demain.

Mon rôle, en tant que médiatrice du climat, est d’animer des ateliers pour des enfants de 9 à 15 ans, d’accompagner des projets dans les établissements scolaires et d’accueillir du public lors d’événements de type rencontres et débats à l’Académie du Climat le soir ou les week-ends.

Je fais partie d’une équipe de dix médiateurs, toutes et tous issus d’un recrutement en interne de la Ville, et nos profils sont très variés : animation en école, médiation culturelle en bibliothèque ou à Paris Musées et même ancien jardinier. Les compétences et expériences de chacun nous enrichissent. L’Académie du Climat est un nouveau projet, c’est très exaltant d’en faire partie. On a envie d’apprendre et de partager : c’est ce qui fait la force de l’équipe. Nous avons suivi beaucoup de formations pendant le mois de septembre et nous sommes assistés de dix volontaires en service civique pour mener à bien nos missions.

Pédagogie innovante

Les trois lignes de conduite du médiateur sont : sensibiliser, expérimenter et mobiliser. Nous souhaitons que les enfants soient acteurs des activités qu’on leur propose et qu’ils puissent observer, tester, manipuler... Pour ce faire, nous utilisons des outils ludiques et interactifs comme le jeu « Inventons nos vies bas carbone » ou les fresques composées de cartes à assembler sur des thèmes comme le réchauffement climatique, l’alimentation durable ou encore la biodiversité.

Ces outils nous permettent ainsi, par exemple, d’illustrer de manière simple un concept comme l’empreinte carbone. L’enchaînement des cartes, inspirées de données scientifiques, permet de comprendre les liens de cause à effet entre nos comportements au quotidien et les conséquences pour l’environnement. Ces fresques sont transportables et nous pouvons ainsi nous rendre dans les écoles.

Enfin, mon métier demande de la polyvalence. On ne s’adresse pas de la même façon à un enfant qu’à un adolescent ou à un adulte. Il faut donc être capable de s’adapter à différents publics. Et nous espérons, d’ailleurs, pouvoir bientôt accueillir nos collègues de la Ville de Paris pour découvrir nos ateliers. 

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