Rencontre

« Pour les jeux de Paris 2024, Paris se refait une beauté »

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Laurent Joux - ©Guillaume Bontemps

Laurent Joux est responsable du service programmation à la circonscription de la fonctionnelle de la DPE. Sa mission : remettre en conformité les espaces publics aux abords des sites olympiques à l’horizon des Jeux de Paris 2024 et embellir la ville, pour les supporters durant l’événement et pour les Parisiens sur le long terme !

« La circonscription de la fonctionnelle est un service technique de la DPE, qui n’a pas de territoire propre mais qui opère dans les rues parisiennes 24h/24 et 7j/7. En plus de venir en support aux divisions d’arrondissements, les agents sont répartis sur trois temps de travail : les équipes du matin remettent en propreté les berges de Seine, les équipes de l’après-midi s’occupent des déblaiements sur les gros marchés parisiens comme Belleville, Barbès ou Reuilly, ou du nettoyage après les manifestations festives, sportives ou revendicatives, et les équipes de nuit qui se chargent de nettoyer les voies du périphérique. Remise en état après un accident sur la voie publique, désaffichage, enlèvement de graffitis des murs, tonte des espaces stabilisés, remise en état du mobilier urbain font aussi partie de nos missions à part entière. Nous sommes donc un service plus que multicarte ! »

Une remise en beauté millimétrée

« Notre gros challenge à l’horizon des Jeux de Paris 2024, c’est le déploiement des opérations dites de “deep cleaning”, qui font partie intégrante du plan Héritage des Jeux. Le “deep cleaning”, c’est une remise en propreté des équipements et de l’espace public avant un événement, en l’occurrence les Jeux de Paris 2024. Pour ce faire, nous tenons un calendrier d’intervention jusqu’aux Jeux pour organiser toutes les tâches à effectuer, comme le recensement des affiches que l’on va retrouver sur le parcours, les signalements faits sur l’application Dans Ma Rue, la tonte, l’entretien des trottoirs, des caniveaux et des chaussées… Mais le “deep cleaning”, ce n’est pas que du nettoyage, c’est aussi tout un travail en amont de communication, d’organisation, de budgétisation et de tests. Les opérations tests ont d’ailleurs déjà commencé par le 20 km de Paris ou l’arrivée du Tour de France qui nous ont permis de quantifier en temps et en moyens humain et matériel le coût de l’intervention. Prochaine étape, le village de la Coupe du monde de rugby, à l’automne, qui va nous permettre d’appréhender, dans des configurations olympiques, les conditions de circulation, la maintenance des itinéraires ou le tri aux abords des sites. Après toute cette rigoureuse préparation, nous serons fin prêts à accueillir les Jeux de Paris 2024 comme il se doit ! »

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