Très attaché à mon métier de maître-nageur, j’avais à cœur d’élargir mon champ de compétence, le poste de chef de bassin m’offrait de nouvelles responsabilités.
Après avoir pratiqué la natation puis le triathlon en compétition, le métier de maître-nageur s’est imposé comme une évidence. Une fois son diplôme de maître-nageur en poche, Vincent rentre à la Ville en 2003. Après une première expérience dans un bassin-école, il exerce en tant que maître-nageur à la piscine Reuilly (12e), puis celle de Jean-Tarrisse (5e). « J’avais à cœur d’élargir mon champ de compétence, le poste de chef de bassin m’offrait plus de responsabilités. Après quelques entretiens professionnels, j’ai décroché ce poste à la piscine Didot il y a un an. »
PARTICIPER À L’ACTION SPORTIVE D’UN TERRITOIRE
« La fonction de chef de bassin me permet de continuer à pratiquer mon métier de maître-nageur, la surveillance et l’enseignement auprès des scolaires ou des usagers, auquel je suis très attaché. En tant que chef de bassin, j’organise le planning de mon équipe de sept maîtres-nageurs, des activités proposées à la piscine Didot (leçon particulière de natation, cours de natation pour les scolaires, cours d’aquagym) mais aussi à la piscine Thérèse-et-Jeanne-Brûlé voisine. Je participe également au recrutement de mon équipe. »
« Ce poste me permet par ailleurs d’avoir des liens privilégiés avec différents acteurs du territoire. Les autres piscines du quartier, par exemple, pour mutualiser les ressources que ce soit pour pallier l’absence d’un maître-nageur, le prêt de matériel ou des projets communs. Je travaille au quotidien
avec le directeur du territoire, ainsi que pour certains projets avec le chef vie sportive (CVS) de la circonscription 6-14 notamment sur les projets pédagogiques natation, avec l’Éducation nationale. C’est pour moi le vrai plus de ce métier, d’être partie prenante dans la politique sportive de la circonscription. J’ai à cœur de partager toutes ces informations avec mon équipe, cela permet d’avoir une vision globale de l’action sportive d’un territoire et c’est un vrai levier de motivation pour les agents. »
« Le métier de chef de bassin va être amené à évoluer, c’est avec beaucoup d’intérêt que je participe actuellement à des groupes de travail qui vont permettre de faire évoluer nos missions. »