« Nous accueillons 9 jeunes en service civique pour une durée de 8 mois, de novembre à juin, à raison de 24 heures par semaine. Ils sont affectés à la Ferme de Paris ou dans l’une de nos fermes urbaines pédagogiques (Kellermann, Suzanne Lenglen et dès octobre dans le square Binet).
Ces jeunes ont un potentiel et apportent un vrai plus à l’équipe en permettant de développer une activité d’animation pour le public scolaire que nous avions mise de côté au profit de l’accompagnement de projets écologiques. Le coordonnateur des fermes urbaines organise des animations et des activités. L’idée est que les jeunes y participent en proposant des accueils sur des plages horaires définies. Quand ils ne font pas d’accueil, ils sont médiateurs et font de la sensibilisation. Ils suivent d’abord une formation d’un mois axée sur de la théorie et de la pratique afin qu’ils puissent être opérationnels. Comme ils sont au contact des animaux, il est important qu’ils sachent quel type d’animation est possible en respectant le bien-être animal. Ils doivent aussi faire perdurer ce qui a été mis en place en apportant une pierre à l’édifice.
Un apport intéressant
Aucun profil type n’est requis, même si ce sont en majorité des filles qui postulent. Cela va de l’étudiant entre deux années ou en fin d’études à des jeunes en décrochage. Je fais attention à recruter des jeunes suffisamment autonomes et sérieux car ils doivent être aptes à accueillir des enfants sur les autres structures. Tous ces profils composent un groupe qui fonctionne bien. Je veille quand même aux affinités pour former les binômes. Et j’organise aussi le planning en fonction de leurs disponibilités. Cette petite équipe me demande du travail en plus mais j’y trouve un vrai intérêt pour la structure. »