Chargé d’opérations au service technique de l’Habitat, de la direction du Logement et de l’Habitat, Formateur, aux premiers secours à la Croix-Rouge française.
Cela fait presque 20 ans que je suis bénévole à la Croix-Rouge française. Chaque année, j’anime 6 à 8 formations aux premiers secours. C’est lorsque je travaillais sur des chantiers pour une association que j’ai pris conscience des risques d’accidents et que j’ai voulu connaître les gestes pour pouvoir agir. J’ai passé l’attestation de premiers secours en 2001. La formation était alors dense et très technique, parfois difficile à mettre en œuvre dans la vie courante. Il fallait aussi passer un examen pratique pour décrocher l’attestation. Depuis, elle est devenue plus simple et elle est en constante évolution. Comme je trouvais qu’il y avait une bonne ambiance à la Croix-Rouge, je me suis engagé en tant que bénévole pour faire du secourisme et de la formation. J’ai obtenu le diplôme de formateur en 2002. Cet investissement m’est apparu d’autant plus nécessaire en apprenant le faible pourcentage de la population française formée aux premiers secours. Mon engagement m’a valu deux distinctions : la croix de bronze de la Croix-Rouge et la médaille de bronze de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif. Cette reconnaissance me donne une motivation supplémentaire.
Transmettre aux autres
En tant que formateur, je dois repasser tous les ans un « recyclage » pour voir les nouvelles problématiques et les nouvelles techniques. J’aime transmettre mes connaissances et apporter des réponses aux personnes qui suivent la formation. Cela permet d’aborder des situations – personne inconsciente, malaise, brûlure – pour qu’elles sachent quoi faire et de lever certaines idées reçues. Les personnes formées sont toujours intéressées et elles se rendent compte que ces gestes peuvent leur servir au quotidien. J’essaie d’instaurer un climat de confiance qui leur permette d’apprendre plus facilement. Et aussi de dédramatiser, car parfois on peut se trouver démuni. Avec l’arrivée des défibrillateurs, il n’y a plus l’appréhension de la technique. J’encourage tout le monde à suivre cette formation et, pourquoi pas, à devenir formateur. Par ailleurs, je suis donneur de sang universel à raison d’un don tous les deux mois environ, depuis plus de 10 ans. Le besoin est important et c’est toujours dans la même démarche de venir en aide aux autres.