L’objectif est d’améliorer le patrimoine existant et de laisser un héritage après les Jeux.
«Les rénovations se succèdent sur trois périodes. Nous allons finir la première vague avec 15 terrains rénovés (2021-2022). Dès cet été, nous attaquons la deuxième vague, avec 20 terrains rénovés (2022-2023) et une dernière tranche à l’aube des Jeux. Le calendrier est contraint par la météo, les artistes peuvent travailler en extérieur uniquement entre avril et fin octobre », nous explique Boris Vassaux, responsable Héritage et mobilisation
(DGJOPGE).
« Les travaux ont une dimension sportive avec un sol en résine de grande qualité et des nouveaux panneaux de compétition aux normes de la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB), et une dimension artistique avec l’installation d’une œuvre qui raconte l’histoire du site comme pour le terrain situé au jardin d’Éole, berceau du hip-hop et premier terrain de jeu des graffeurs parisiens. La Ville est maîtrise d’ouvrage, l’objectif est d’améliorer le patrimoine existant, de permettre un meilleur
accès à la pratique sportive en plein air, notamment dans les quartiers populaires, tout en faisant dialoguer art et sport avec l’intervention d’artistes internationaux et locaux, engagés sur le territoire qu’ils représentent. »
UN TRAVAIL DE CONCERT AVEC LA DJS ET LA DEVE
« Les playgrounds sont sur l’espace public, gérés soit par la DJS, soit par la DEVE, lorsqu’ils sont dans les jardins. Ce projet a permis un travail commun des deux directions. La DEVE a ainsi pu s’appuyer sur l’expertise des ingénieurs DJS sur les aspects purement sportifs du terrain pour les marchés de travaux. Notre rôle à la DGJOPGE est de coordonner le projet avec les directions, les mairies d’arrondissement et nos partenaires (FFBB, ANS, Panagon et BPCE sponsor des Jeux), en concertation avec les usagers. Au-delà de l’héritage laissé par ces équipements rénovés, il y a un héritage immatériel sur nos fonctionnements internes : le partage des expertises et une nouvelle façon de travailler ensemble. »