L’Hôtel de Ville, un bâtiment exemplaire

« L’agence de gestion a tout d’abord un rôle de sensibilisation des occupants du bâtiment de l’Hôtel de Ville. C’est pourquoi, dès le mois de septembre, nous avons diffusé une information incitant aux écogestes par le biais de mails ou d’affiches. Nous sommes également la courroie de transmission des remontées de nos usagers sur d’éventuels dysfonctionnements liés à l’éclairage ou au chauffage. Une fenêtre mal isolée peut être synonyme de perte d’énergie. Nous faisons alors intervenir rapidement la section d’architecture des bâtiments administratifs (SABA, DCPA) pour calfeutrer une fenêtre par exemple. Les remontées des usagers sont aussi précieuses pour aider nos collègues de la section de l’énergie et du génie climatique à moduler le réglage des températures de chauffe dans les différentes zones du bâtiment. Économies d’énergie ne riment pas avec inconfort !
Au-delà de ces interventions ponctuelles, nous travaillons en lien avec la DCPA sur la programmation des travaux. Cette programmation se prépare un an à l’avance. L’un des leviers pour réduire la facture et notre empreinte énergétique est le relamping, qui consiste à supprimer les ampoules les plus énergivores, et à les remplacer progressivement par des ampoules plus économes, utilisant la technologie LED notamment. Un chantier de longue haleine déjà très largement entamé au sein de l’Hôtel de Ville.
Enfin, pour améliorer la performance énergétique de l’Hôtel de Ville, nous entamons, toujours en lien avec la DCPA, un travail de “zoning” pour déterminer les endroits où l’on pourrait installer des détecteurs crépusculaires pour un éclairage qui s’adapte à la lumière naturelle ou un éclairage automatique qui ne se déclencherait qu’aux heures d’occupation, comme pour le chauffage. »

LAURENT COPEL, CHEF DE L’AGENCE DE GESTION CENTRE (DILT)